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Les consommateurs européens sont prêts à utiliser la biométrie pour sécuriser leurs paiements
19/07/2016
Bruxelles, le 14 juillet 2016: Visa Inc. (NYSE : V) Selon une nouvelle étude menée par Visa, les consommateurs européens sont intéressés par l’utilisation de la biométrie dans la réalisation des paiements – particulièrement si celle-ci est utilisée en complément d’autres mesures de sécurité. Près de trois quarts des consommateurs (73%) perçoivent l’authentification à deux facteurs, pour laquelle une forme de biométrie est utilisée en combinaison avec un moyen de paiement, comme une façon sûre de confirmer l’identité du titulaire du compte. L’authentification à deux facteurs inclut un objet que l’utilisateur possède, comme une carte ou un téléphone portable, quelque chose faisant « partie de lui » par le biais de la biométrie et une information qu’il aura mémorisée comme un code PIN ou un mot de passe. Confrontés au nombre de situations différentes supposant un paiement, chez soi ou dans les commerces, plus de deux tiers de l’échantillon (68%) souhaiteraient utiliser la biométrie comme méthode d’authentification de paiement. Les sites de vente en ligne auraient le plus à gagner, puisqu’un tiers (31%) des personnes ont abandonné les achats en ligne en raison des processus de vérification des paiements.Jean-Marie de Crayencour, Country Manager Belux, a déclaré : « L’identification et la vérification biométrique ont créé beaucoup d’enthousiasme dans la sphère du paiement puisqu’elles permettent de simplifier et améliorer l’expérience du client. Nos recherches ont démontré que la biométrie est de plus en plus reconnue comme étant une forme fiable d’authentification et ce, au fur et à mesure que le grand public s’habitue à son utilisation sur ses divers appareils ».« Cependant, un des défis pour la biométrie est celui des scénarios pour lesquels elle représente la seule forme d’authentification. On pourrait ainsi se retrouver face à un faux positif ou faux négatif puisque, contrairement à un code PIN qui est entré correctement ou non, la biométrie n’étant pas basée sur une évaluation binaire, mais sur la probabilité d’une concordance. La biométrie fonctionne mieux quand elle est liée à un autre élément comme par exemple un appareil, les technologies de géolocalisation ou encore une méthode d’authentification supplémentaire. C’est pour cette raison que nous pensons qu’il est important d’adopter une approche holistique qui prend en compte une large gamme de technologies habilitantes qui contribuent à une meilleure expérience globale, de l’approvisionnement d’une carte à la réalisation d’un achat, en passant par la vérification de ses comptes ».
En prenant en compte les bénéfices d’une authentification biométrique – procédé permettant de confirmer l’identité d’une personne en mesurant une caractéristique intrinsèque spécifique à un individu, comme des empreintes digitales ou l’iris de l’œil – la moitié des européens (51%) déclarent que ce type d’authentification lors des paiements pourrait offrir une expérience plus aisée et rapide que celle liée aux moyens traditionnels. Un tiers (33%) déclarent également apprécier que l’authentification biométrique permette de préserver leurs informations, même en cas de vol ou de perte de leurs appareils.
Jean-Marie de Crayencour continue : « À mesure que nous progressons vers l’avenir, les consommateurs se retrouvent face à un choix toujours plus vaste de moyens de paiement. Par ailleurs, nos comportements de paiement évoluent en fonction d’où nous sommes et de l’appareil utilisé pour faire des achats : les méthodes d’authentification devront dès lors s’adapter à chaque situation. Bien que les formes d’authentification biométrique offrent d’importantes opportunités pour parvenir à assurer un juste équilibre entre praticité et sécurité, elles ne sont pas la seule réponse possible. Dans le futur, nous verrons un mélange de différentes solutions en fonction de la situation d’achat. En adaptant dès maintenant nos standards afin de reconnaitre ces technologies comme des formes valides d’authentification, nous pouvons promouvoir un environnement favorable aux paiements sûrs, pratiques et discrets ».
Se familiariser avec les empreintes digitales
L’étude réalisée auprès de plus de 14 000 consommateurs européens révèle que la discrétion et la connaissance des formes de biométrie sont des facteurs importants pour l’adoption de ces technologies. Avec l’émergence des paiements mobiles, la reconnaissance par empreinte digitale est considérée comme la forme de biométrie la plus favorable grâce à sa facilité d’utilisation et sa fiabilité. Si l’on considère uniquement la perception de sécurité des technologies biométriques, 81% des consommateurs perçoivent les empreintes digitales comme plus sécurisées, suivies par l’iris de l’œil (76%).
C’est pourquoi plus de la moitié des répondants (53%), ont exprimé une préférence pour les empreintes digitales par rapport à d’autres formes d’authentification biométrique pour la réalisation d’un paiement.
A travers l’Europe, peu de personnes déclarent préférer la reconnaissance vocale ou faciale comme méthode de paiement dans diverses situations, que ce soit physiquement dans un magasin pour des biens ou services, ou sur internet (respectivement 12% et 15%).
Le juste équilibre entre sécurité et commerce aisé
Avec plus de deux-tiers (67%) des consommateurs reconnaissant l’importance des technologies d’authentification pour protéger l’identité d’une personne, les nouvelles formes d’authentification se doivent de parvenir à un équilibre entre rapidité et sécurité.
L’étude montre que l’authentification biométrique est presqu’autant valorisée dans des situations de paiement en face-à-face, où l’efficacité est une priorité, que pour des transactions en ligne.
Une tendance reflétée à travers ces observations :
FIN
A propos de l’étude
Visa a commandé l’étude Biometric Payments à Populus. L’étude a été conduite entre le 22 avril et le 6 mai 2016 dans 7 pays européens : Royaume-Uni, Suède, Espagne, France, Allemagne, Italie et Pologne. L’échantillon total est de 14 236 personnes avec environ 2000 répondants par pays.